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Les traitements en périnéologie

Un diagnostic précis permet de définir le traitement le mieux adapté aux besoins du patient. Pour traiter le problème dans son ensemble, nous associons les actions de santé générale aux traitements conservateurs, aux médicaments, et si besoin est à la chirurgie.

Les mesures de santé générale

L’harmonisation de l’alimentation permet de réduire la gêne qu’occasionnent incontinence et hernies génitales. Une réduction de l’excès de poids, une alimentation saine, une hydratation combinée à une activité physique suffisante, un traitement de la constipation, une consommation raisonnable de caféine et l’absence de tabac, portent souvent leurs fruits. La santé vient en mangeant ! Alors demandez conseil à votre médecin ou auprès d’une diététicienne.

Les traitements conservateurs

La physiothérapie périnéale permet d’améliorer et de guérir bien des cas d’incontinence. Elle intervient soit comme traitement principal, soit en complément d’autres modalités thérapeutiques telles que les médicaments et la chirurgie (avant et après l’intervention). Elle aide aussi pendant la grossesse, et après l’accouchement.

Les médicaments

Ils remédient à l’incontinence urinaire, en particulier aux cas d’urgences gênantes et de vessies hyperactives. En cas d’absence de résultat, l’injection de toxine botulique et la neuromodulation représentent des options supplémentaires.

La chirurgie de l’incontinence

Il existe plusieurs techniques de traitement de l’incontinence urinaire. Elles passent généralement par un renfort du soutien de l’urètre. La meilleure méthode consiste actuellement à placer sous l’urètre une bandelette de soutien en matériau biocompatible non résorbable. Une technique peu invasive et efficace dans 80% des cas. Des approches par voie abdominale conventionnelle ou par laparoscopie sont aussi possibles. Heureusement, la plupart des 20% d’échecs (persistance de l’incontinence ou difficulté à vider la vessie) peuvent être résolus.

Dans le cas de l’incontinence fécale, la reconstruction chirurgicale du sphincter est possible et efficace dans 50 à 70% des cas.

Les hernies génitales (cystocèle, prolapsus utérin, rectocèle) sont aussi guérissables chirurgicalement. L’intervention par voie vaginale est mieux supportée, ses suites opératoires sont allégées, et elle ne laisse pas de cicatrices. La correction des prolapsus génitaux consiste à restaurer le soutien des organes par les ligaments et muscles du plancher pelvien. Son renforcement à l’aide d’un filet prothétique biocompatible peut être indiqué. Les corrections sont efficaces dans 80% des cas. Avec le temps, une récidive est toutefois possible.

Toutes les interventions chirurgicales, aussi peu invasives soient-elles, comportent des risques : problèmes à l’anesthésie, infections, hémorragies ou simple échec. Les techniques actuelles permettent de réduire ces risques au maximum sans toutefois les éliminer. C’est pourquoi la prudence commande d’effectuer un bilan préopératoire complet. De plus, les risques et les bénéfices attendus de l’intervention doivent être soigneusement évalués et discutés avec un opérateur expert.

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